Aujourd’hui, diagnostiquer la survenue d’un cancer ou de certaines infections virales n’est pas toujours simple, ni rapide. Les tests entraînent des coûts importants et sont trop souvent utilisés sur des patients présentant déjà des symptômes, indicateurs d’un état avancé de la maladie.
Pour répondre à cette problématique, Andrey Klymchenko, directeur de recherche à la Faculté de Pharmacie de Strasbourg, a développé des nanoparticules fluorescentes ultra-lumineuses qui ciblent et s’accumulent sur des marqueurs de plusieurs pathologies, même à de très faibles concentrations, directement dans la salive ou le sang. Cette technologie de rupture permet de déceler facilement les traces moléculaires laissées par les maladies en utilisant des petits instruments simples et peu coûteux ainsi qu’une application smartphone.