Find Therapeutics signe un accord de licence pour développer une nouvelle thérapie prometteuse contre la sclérose en plaques
La sclérose en plaque (SEP) est une maladie auto-immune où le système immunitaire s’attaque à la gaine protectrice qui entoure nos neurones : la myéline.
L’organisme peut reconstruire en partie la myéline endommagée, mais ce processus est lent et devient moins efficace à mesure que la maladie s’aggrave. Des lésions nerveuses irréparables entraînent alors un handicap progressif. Les seuls traitements actuellement proposés aux patients visent à ralentir les attaques de la myéline via des médicaments immunosuppresseurs.
Le laboratoire du professeur Dominique Bagnard tente depuis plus de 10 ans une toute autre approche, plus curative : maîtriser les facteurs qui permettent de régénérer la myéline détruite chez les patients atteints de SEP. L’équipe a créé une nouvelle génération de composés qui favorise la régénération de la myéline endommagée et permet de protéger les neurones, puis de les faire fonctionner normalement.
La sclérose en plaques, chiffres clés
3 millions
de patients dans le monde
100 000
malades en France
En 2028, le marché mondial des médicaments pour lutter contre la SEP est estimé à
28 milliards $
Cette thérapie prometteuse a reçu le soutien du service de valorisation de l’Université, la SATT Conectus, qui a financé les premières études précliniques et les résultats sont très encourageants : une augmentation de la myéline et une meilleure fonction après traitement ont été observées.
Fin 2021, la start-up biotechnologique Find Therapeutics a décidé d’exploiter cette technologie de pointe. Un accord de licence a été signé avec la SATT Conectus afin que Find Therapeutics et l’équipe du Pr. Dominique Bagnard poursuivent leur collaboration pour donner toutes ses chances à cette innovation d’être un jour accessible aux patients.
« Ces résultats constituent une avancée majeure. […] Nous avançons activement dans les études précliniques et prévoyons de lancer les premières études cliniques chez l’homme dès que les organismes de réglementation nous en donneront l’autorisation. »