La sclérose en plaque (SEP) est une maladie auto-immune où le système immunitaire s’attaque à la gaine protectrice qui entoure nos neurones : la myéline.
L’organisme peut reconstruire en partie la myéline endommagée, mais ce processus est lent et devient moins efficace à mesure que la maladie s’aggrave. Des lésions nerveuses irréparables entraînent alors un handicap progressif. Les seuls traitements actuellement proposés aux patients visent à ralentir les attaques de la myéline via des médicaments immunosuppresseurs.
Le laboratoire du professeur Dominique Bagnard tente depuis plus de 10 ans une toute autre approche, plus curative : maîtriser les facteurs qui permettent de régénérer la myéline détruite chez les patients atteints de SEP. L’équipe a créé une nouvelle génération de composés qui favorise la régénération de la myéline endommagée et permet de protéger les neurones, puis de les faire fonctionner normalement.