Très stables (voire trop), les composés fluorés poseraient des problèmes environnementaux en s’accumulant dans les sols. Des résidus de médicaments non métabolisés par le corps humain se retrouveraient ainsi, via les eaux usées, dans la nature. Consciente de cet enjeu écologique, la chercheuse explique l’écoconception de sa molécule : « Notre groupement fluoré serait suffisamment stable pour améliorer la stabilité métabolique des médicaments, tout en possédant une capacité de dégradation suffisante pour éviter leur accumulation dans l’écosystème », un compromis bénéfique pour la santé et pour la planète. La chercheuse espère qu’un jour, sa molécule servira à produire de nouvelles thérapies efficaces et respectueuses de l’environnement.