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La Fondation Jean-Marie Lehn renforce le pilotage et l’animation de ses relations avec les entreprises. Son nouveau programme propose une offre structurée d’expertises scientifiques et d’accompagnement répondant à leurs besoins de recherche exploratoire et d’innovation. L’objectif : accélérer et optimiser les liens entre chercheurs académiques et industriels pour coconstruire des projets relevant des défis majeurs de santé ou de développement durable.
Aujourd’hui, les entreprises font face à de grands enjeux, tant en matière de développement durable que dans le domaine de la santé. La réduction des gaz à effet de serre, par exemple, impose de relever des défis scientifiques inédits. Il ne s’agit plus seulement de limiter les émissions de CO2, mais de transformer ce gaz en une ressource utile, en l’utilisant comme source de carbone pour créer de nouveaux produits. De même, la conception de matériaux qui soient biodégradables ou recyclables en fin de vie représente un autre challenge scientifique majeur pour les entreprises, nécessitant une innovation constante et une recherche de pointe.
Dans le domaine de la santé, les défis sont tout aussi complexes. La compréhension des mécanismes moléculaires des maladies ouvre la voie à la conception et au développement de nouvelles molécules thérapeutiques. Ces nouveaux défis scientifiques ne peuvent être relevés qu’en s’appuyant sur une recherche fondamentale innovante, basée sur de nouveaux concepts scientifiques qui pourront être développés et appliqués par les entreprises dans leurs marchés.
La force de l’Université de Strasbourg réside dans la qualité de sa recherche fondamentale, tout en se classant au 16e rang mondial pour son impact sur l’innovation. Produire de la science de qualité est essentiel pour générer de l’innovation. A l’interface de la chimie et de la biologie, la physique et la médecine, le pôle de recherche « chimie et frontières » de l’Université de Strasbourg/CNRS est reconnu pour son excellence. Comment créer un lien plus lisible, fluide et efficace entre ses expertises scientifiques et les attentes d’innovation technologique des industriels ?
L’équipe en charge des relations entreprises à la Fondation Jean-Marie Lehn apporte une solution avec un nouveau dispositif de pilotage et d’animation des collaborations. Compréhension des besoins de l’entreprise, sélection des compétences scientifiques adaptées, coordination des échanges, co-construction de concepts scientifiques, accompagnement de la science vers ses applications technologiques. Clairement structuré, ce nouveau programme associe réactivité, pertinence et proximité pour proposer une réponse « sur mesure » aux problématiques des entreprises.
La Fondation Jean-Marie Lehn a toujours développé des liens fructueux entre les laboratoires académiques et les entreprises. Mais un vent nouveau souffle sur son approche, repensée à partir des défis et attentes des industriels. « Nous avons cartographié l’ensemble des forces scientifiques du pôle de recherche en chimie strasbourgeois et répertorié des expertises attendues par les industriels dans divers domaines tels que la capture du CO2, la purification de l’eau, les alternatives aux produits fluorés, la résistance aux antibiotiques, les technologies numériques de santé, les polymères biosourcés ou encore les plastiques à biodégradabilité contrôlée », explique Stéphanie Chéron, Directrice du pôle relations entreprises à la Fondation. « Nous avons ainsi construit avec les chercheurs une offre différenciante de compétences pouvant répondre aux défis technologiques de développement durable et de santé des entreprises ».
La Fondation s’entoure d’experts pour faire évoluer son offre auprès des entreprises. Pour repenser sa façon d’animer ses relations avec les industriels, elle bénéficie de l’expertise de Robert Gresser, ancien Vice-Président Recherche et Innovation chez Solvay. Son expérience a apporté au travail de l’équipe de la Fondation un point de vue précieux pour encore mieux comprendre et anticiper les problématiques des industriels. « En tant que grand groupe de chimie, nous devions relever des challenges technologiques importants. Nous étions convaincus par la réputation d’expertise en chimie de l’Université de Strasbourg, sans forcément savoir les utiliser », se souvient Robert Gresser. « Avec quel laboratoire devrais-je travailler ? Quel est son avantage ? Qui peut m’expliquer ? Comment entrer en contact ? A partir de ces questionnements, classiques dans les relations entre industriels et instituts de recherche, j’ai apporté ma contribution pour construire un pont plus facile et sûr à emprunter par les entreprises ».
Le nouveau programme de la Fondation Jean-Marie Lehn va bien au-delà d’un « catalogue de compétences ». L’équipe fournit rapidement une réponse à l’entreprise en fonction de l’ensemble de ses besoins. Sous forme synthétique et accessible, elle lui présente les expertises scientifiques les mieux connectées à ses problématiques et les atouts compétitifs du ou des laboratoire(s) sélectionné(s). Elle est également force de proposition sur l’innovation technologique. Le lien se construit alors sur des réflexions et discussions communes pouvant aboutir à un programme de recherche collaboratif. « Cette approche nous permet de travailler en toute agilité et transversalité avec les laboratoires académiques, en résonance avec le management de l’innovation en entreprise », déclare Stéphanie Chéron.
Mais ce n’est pas tout : la Fondation s’engage dans un pilotage et un accompagnement tout au long du processus, garantissant ainsi une conduite de projet dans laquelle les attentes et apports des deux parties restent alignés. Dans ce programme, l’équipe assure donc un rôle facilitateur dans la co-construction des projets, en maintenant à tout moment le lien entre les acteurs, les concepts scientifiques académiques et les besoins en recherche exploratoire et développement des entreprises.
Pour l’entreprise, ce nouveau programme est attractif à plus d’un titre. Dès le contact, il lui offre une écoute des besoins, une vision globale des ressources scientifiques disponibles, un guichet unique pour l’orientation vers les expertises adaptées et la gestion de la relation…La Fondation se positionne comme un maillon clé de la chaine de l’innovation en connectant ensuite les entreprises aux services de valorisation du campus universitaire pour des programmes technologiques dès lors qu’il y a production de résultats.
« Aujourd’hui, les entreprises ont un réel besoin d’expertise académique pour impulser de nouvelles orientations à leurs thématiques de R&D. Le pôle chimie et interfaces (incluant la biologie, les sciences des matériaux, la science quantique, l’intelligence artificielle etc.) peut répondre aux défis de santé ou de développement durable en proposant des innovations de rupture. Avec notre dispositif, chercheurs et entreprises peuvent coconstruire plus efficacement des programmes novateurs, productifs, pertinents et utiles à la société », conclut Stéphanie Chéron.
