Créée en 2021 et issue des recherches menées au sein du Laboratoire de Bioimagerie et Pathologies dirigé par Andrey KLYMCHENKO, BrightSens Diagnostics développe une nouvelle génération de tests de diagnostic moléculaire en Point of Care. Leur technologie permet le dépistage précoce, le diagnostic et l’optimisation du soin du patient en proposant des tests simples, rapides et économiques.
Lauréate du Concours d’Innovation I-Lab 2021, son innovation repose sur une technologie inédite qui fait appel à la fluorescence. Les tests développés par Brightsens Diagnostics sont basés sur des nanoparticules fluorescentes ultrabrillantes fonctionnalisées avec de l’ADN. Ces nanoparticules permettent la détection directe de très faibles concentrations d’ADN et d’ARN (biomarqueurs clés de maladies) dans les fluides biologiques, sans amplification enzymatique.
La lecture des résultats se fait par simple lecture de fluorescence avec des équipements peu coûteux et déjà présents dans les laboratoires d’analyse et les centres hospitaliers, comme le lecteur de microplaques. Bientôt, les résultats seront lus par smartphone.
Créée en 2021 par Alain WAGNER, MicroOmix développe une solution de criblage haut débit de cellules en fonction des molécules qu’elles sécrètent. Cette solution est fondée sur un système de détection exclusif et breveté qui permet de lire individuellement les messages envoyés par chaque cellule. Elle permet d’isoler et récupérer des cellules vivantes répondant à une fonction biologique ciblée, ouvrant une nouvelle voie expresse de découverte dans les domaines des anticorps, l’immuno-oncologie, et des thérapies cellulaires…
MicroOmix ambitionne de développer un instrument ainsi que des kits de consommables qui apporteront de façon simple et abordable des solutions aux besoins croissants de la recherche et l’industrie du Biomédicament dans le développement d’anticorps thérapeutiques et de thérapies cellulaires.
Créée en 2019 et issue des recherches menées au sein du Laboratoire des Systèmes Complexes hors-équilibre, dirigé par Thomas HERMANS, Qfluidics propose une technologie de pompage douce aux performances accrues en mesure de transporter les liquides fragiles (cellules vivantes, protéines, sang) sans les endommager grâce à sa technologie brevetée de « tube-liquide ». La start-up a été lauréate du Grand Prix au concours national i-Lab 2020, le plus grand concours d’innovation deep tech de France.
Cette innovation promet un changement de paradigme dans toutes les industries à haute valeur ajoutée utilisant des fluides fragiles ou complexes comme la biopharmaceutique, la chimie fine, l’industrie du semi-conducteur, … A court terme Qfluidics cible en priorité l’industrie pharmaceutique avec ses réacteurs à tube liquide innovants.
Qfluidics apporte sa contribution technologique aux enjeux stratégiques européens d’accès aux médicaments. Les procédés dits « à flux continu » représentent un levier majeur pour permettre aux industriels européens du secteur de retrouver de la compétitivité, par la réduction drastique des coûts et de l’empreinte écologique des productions de principes actifs pharmaceutiques.
La start-up Superbranche, fondée en 2019 par deux chercheuses, Delphine FELDER-FLESCH et Sylvie BEGIN-COLIN, commercialise des nanoparticules dendritiques et magnétiques qui faciliteront le diagnostic précoce et la thérapie ciblée de cancers.
Superbranche a été lauréate du Grand Prix au concours national i-Lab 2019, le plus grand concours d’innovation deep tech de France.
SPARTHA Medical développe des revêtements multifonctionnels, invisibles et dérivés de substances naturelles. Ces revêtements ont des propriétés antimicrobiennes, antivirales et anti-inflammatoires et sont proposées aux fabricants de dispositifs medicaux ou au grand public.
Créée en 2019 au sein du Laboratoire INSERM Biomatériaux et bio-ingénierie adossé à l’ECPM, Spartha Medical développe un spray biocide antiviral et antimicrobien d’origine naturelle qui pourrait éliminer le virus SARS-COV-2 de n’importe quelle surface. Cette avancée bénéficie de 20 ans d’expertise dans la production de matériaux en biopolymères destinés à protéger les implants médicaux des bactéries et autres microbes.
La start-up a été lauréate du Grand Prix au concours national i-Lab 2019, le plus grand concours d’innovation deep tech de France.
Poly-Dtech est une startup créée en 2019 par l’équipe de Loïc Charbonnière, dédiée à la recherche et au développement de nano-molécules fluorescentes pour améliorer le diagnostic médical.
Sa technologie est basée sur les nanoparticules de lanthanides et leurs propriétés uniques, parmi lesquelles une très forte brillance, permettent d’augmenter la sensibilité de détection des biomarqueurs. Ainsi l’efficacité élevée de leurs nanoparticules et leur simplicité d’usage permettront de dépasser les limites techniques actuelles et de remplacer les molécules fluorescentes qui ne répondent plus aux besoins du marché.
La vision de l’entreprise est d’améliorer le dépistage et la détection précoce des maladies afin d’augmenter le succès des traitements et d’éliminer les effets secondaires pour les patients.
Parmi plus de 1000 entreprises mondiales, selon StartUsInsights, en 2023
Créée en 2018 par Cuong PHAM-HUU et Housseinou BA, Blackleaf révolutionne la production de graphène et développe de multiples applications pour ses clients dans divers domaines comme l’aéronautique, le pétrolier, le luxe ou le textile pour des applications de chauffage, de conduction électrique sur polymère, d’anticorrosion, de filtration ou encore de lubrification. Les applications sont clairement adaptées aux grands défis du développement durable, grâce à son procédé de production écologique et scalable (production en grande quantité et coûts 100 fois moins cher) notamment pour la conversion et le stockage de l’énergie (batteries, ect..) La start up a été lauréat du Grand Prix au concours national i-Lab 2021, le plus grand concours d’innovation deep tech de France.
Créée en 2015, BIODOL Therapeutics est une start-up du Laboratoire d’Innovation Thérapeutique dirigé par Didier ROGNAN, issue d’un travail collaboratif avec l’Institut des Neurosciences de Montpellier.
Cette société, lauréate du concours I-lab de BpiFrance et considérée par le magazine Challenges comme une des 100 start-up françaises dans laquelle investir en 2018, développe des composés de première classe pour le traitement des douleurs chroniques, notamment le tout premier traitement spécifique de la douleur neuropathique, une maladie chronique qui affecte 7 à 10% de la population française, à partir de sa technologie protégée d’inhibiteurs extracellulaire du récepteur tyrosine kinase FLT3. L’interaction entre FLT3 et le récepteur mu opiacé ouvre en outre une application de ses inhibiteurs de FLT3 à toutes les douleurs chroniques, en co-administration avec des opiacés.